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Introduction Mot d’accueil de Hugues de Jouvenel Ouverture de l'Atelier par Bernard David Toutes les projections tendancielles montrent que notre modèle énergétique n'est pas durable. En matière d'énergie, le futur ne peut donc pas être la prolongation du passé. Il faut repenser notre rapport à l'énergie, imaginer et mettre en œuvre cette nécessaire "transition énergétique". C'est un terrain d'application rêvé pour les travaux de prospective. Pour se projeter dans ce futur qui ne pourra pas être la prolongation du passé, l'utilisation de modèles quantitatifs calées sur le passé n’apparaît pas totalement pertinente. D'un autre côté, compte tenu de la lourdeur des investissements et des durées de vie des installations énergétiques, les explorations qualitatives de trajectoires en rupture(s) rapide(s) n'apparaissent pas plus pertinentes. Dans le débat français actuel qui oppose les tenants d'un réalisme quantitatif aux promoteurs d'une révolution qualitative, les scénarios brandis par les uns et les autres rendent-ils in fine les services que l'on attend de la prospective ? On a le sentiment qu'il faut aujourd'hui progresser dans la recherche d'une troisième voie prospective, s'appuyant sur de nouvelles approches opératoires qui n'opposeraient pas démarches qualitatives et quantitatives, mais les mettraient en synergie. Cette journée d'Atelier, qui réunit des professionnels de la prospective évoluant dans différents cercles ayant peu de points de rencontre et d'échange (avec en particulier une communauté plutôt exploratoire et qualitative d'un côté, modélisatrice et quantitative de l'autre), a pour objet de faire émerger des pistes pour de meilleures pratiques, qui permettent d'atteindre réellement les performances attendues des travaux de prospective, à la fois au plan de leur qualité méthodologique et à celui de leur utilité concrète dans la conduite des affaires publiques. Tour de table de présentation « D’où parlons-nous ; quel est notre rapport à la prospective ? » Voir annexe : Participants. Commentaire de D. Rossetti : l'enjeu est bien de travailler aux moyens d'unir les forces des différentes pratiques pour construire 3ème voie prospective (NB : l'UE emploie la formule de "forward looking activities" qui comprend à la fois "foresight" plus utilisé pour la stratégie et le "forecast" plus opérationnel). Pour suivre plus aisément les exposés et échanges relatés ci-après, on se reportera utilement aux différentes présentations projetées par les intervenants. 1. Session du matin La méthode des scénarios et son application au domaine énergétique Questionnement introductif : qu’attend-on des scénarios énergétiques ? Quelles caractéristiques doivent-ils présenter pour répondre à ces attentes ? (Bernard David) Ce questionnement renvoie aux deux points de vue relatifs à l'élaboration des scénarios et à leur utilisation : point de vue du "producteur" et point de vue de l'utilisateur. Pour ce qui concerne l'énergie, le contexte est celui des tensions croissantes sur les ressources fossiles doublées de l'impact climatique de leur combustion. Il faut donc évoluer ! Mais vers quoi ? Comment et à quel rythme ? Avec quelles conséquences en termes de durabilité ? On constate que les aspects quantitatifs et qualitatifs de la prospective ne se distribuent pas avec les mêmes poids entre les trois piliers du développement durable (Environnement, Economie, Société). A travers trois typologies prospectives assez différentes, on perçoit combien l'approche des questions relatives à l'avenir diffère selon l'environnement professionnel ou culturel des prospectivistes : Approche "philosophique" : pour Jacques Theys, ce qui est discriminant au départ, c'est l'attitude face à l'incertitude. Il y a d'un côté les méthodes qui visent à "construire des certitudes", de l'autre celles qui veulent révéler de nouveaux risques et agir face à l'incertitude. Dans les deux cas, on peut soit se projeter vers l'avenir, soit revenir d'un futur "normatif" vers le présent. Approche "technique" : Jacques Percebois classifie les scénarios selon le degré de sophistication du modèle numérique utilisé : story telling, back casting, simulation, optimisation. On est dans la seule sphère du quantitatif de la modélisation économique. Approche pragmatique : C. Spohr dresse une typologie calée sur les questions classiques de la prospective, auxquelles on veut répondre : que peut-il advenir ? Où voulons-nous aller ? Comment y aller ? Après ce tour d'horizon de différentes typologies d'auteurs, une typologie plus "englobante" est proposée, où l'on peut repositionner les différentes approches, dans une représentation plus chronologique. Cette représentation a pour premier intérêt de permettre à chacune et chacun, participant à cet Atelier Prosper, de voir où se situent principalement ses pratiques, et comment elles peuvent s'articuler à celles d'autres participants de cet atelier de réflexion. Elle permet aussi de faire le lien entre la nature des scénarios qui peuvent être proposés et les objectifs poursuivis par leurs auteurs. A titre d'illustration, une tentative est faite, de positionner trois scénarios sur les mots-clés de cette représentation, en précisant les liens entre ces positionnements et les intentions de leurs auteurs (par exemple, les "porteurs d'intérêts" proposent préférentiellement les scénarios normatifs qui reflètent leurs options, plutôt que des scénarios exploratoires qui laissent le choix ouvert). Questions et commentaires V. Lamblin rappelle que l’on ne crée pas de la certitude en prospective mais que l'on ouvre la réflexion sur des futurs possibles (ce avec quoi les participants sont d'accord, mais la typologie de J. Theys se rapporte plutôt aux attentes des commanditaires, dont certains réclament des certitudes). H. L’Huillier : la prospective n'est pas un antidépresseur. Vaut-il mieux des certitudes qui mentent ou des incertitudes qui éclairent ? D. Auverlot : mais comment créer du consensus ? M.H Laurent : les travaux aident à réduire les incertitudes et à créer des consensus par morceaux. Il est possible d'arriver à un accord sur certains aspects des scénarios (mais jamais sur le scénario complet). Débat sémantique sur le terme "consensus" => on doit plutôt parler de convergence. On ne peut prévoir les ruptures, à la limite on peut en prévoir les conséquences. N. de Menthière : on n’atteint jamais un consensus par une procédure qui aboutirait à l'accord "de tout le monde", on avance plutôt par itérations et convergences vers des propositions que personne n'est prêt à rejeter fortement (cf. processus de construction des normes). Quelle articulation entre qualitatif et quantitatif dans les démarches de prospective ? Présentation introductive : Panorama des questions soulevées par l'articulation entre qualitatif et quantitatif (Marie de Lattre-Gasquet) Marie de Lattre-Gasquet part d’un constat : il faut distinguer données, méthodes et objectifs. Rétrospective : Gérard Winter (1984) montre qu’il y a deux approches d’investigation irréductibles et complémentaires : Généralisation (SHS) et extrapolation (modélisation). Sociologues et/contre les statisticiens (modélisateurs aujourd’hui). Il y a une fertilisation croisée entre les deux communautés. Paul Shaffer (2012) étudie le concept de la pauvreté avec diverses méthodes et démontre que les méthodes qualitatives et quantitatives regardent la question sous deux angles différents, complémentaires et non opposés. Claire Gondard-Delcroix (2006) observe que les méthodes d’approche quali ou quanti peuvent être complémentaires mais pas nécessairement. Apports des deux approches : Nous avons chacun une approche personnelle privilégiant soit le modèle (quanti), soit le scénario (quali). Le plus intéressant est le dialogue entre les deux approches. La "modélisation" favorise la cohérence, le déductif, mais est simplificatrice, vulnérable à la qualité des données et admet mal les ruptures. Les contradictions entre les résultats des modèles et une certaine opacité des choix internes posent question. L’approche « prospective » est plutôt globale, d'inspiration systémique, à la fois multi-sectorielle et pluridisciplinaire; c'est une démarche inductive. Quelle attitude avoir face à deux approches ? Trois attitudes possibles : - S'ignorer - Fusionner (souvent difficile car manque d’itérations et de temps, incapacité des modèles à prendre en compte la richesse ou la potentialité des scénarios, ou conceptions philosophiques sous-jacentes à l’architecture du modèle et non explicitées). La conciliation des approches conduit de plus en plus à proposer des scénarios qui s’articulent autour de deux axes => Le compromis « hybride » entre les deux approches est difficile. - Jouer la complémentarité serait la solution ; il y a de nombreuses convergences possibles : récits illustrés par des modèles, échanges dans un comité de scénarios, essais d’outils variés (données et modèles : SHS pour analyser les incertitudes, comprendre les irrégularités, imaginer les ruptures), analyse de système, analyse de jeux d'acteurs, ateliers d'experts pluridisciplinaires, ateliers de construction de scénarios). Le quantitatif apporte un travail de terrain avec des échelles d'observation spatiales et temporelles variées; on peut imaginer d'appliquer des méthodes d'analyses propres à chaque champ de cohérence pour donner du sens, montrer les corrélations, aborder la complexité. Questions et commentaires On fait le parallèle par rapport à la biologie : fusion vs complémentarité pour construire un nouvel objet exprimant une" vigueur hybride" => pas de greffe complète possible en la matière. Il faut être prudent avec le concept « d’hybridation » ; ne s’agit-il pas plutôt d’éclairages croisés permettant d’enrichir la réponse et de réduire l'écartement ? V. Lamblin a observé des hybridations réussies à condition que les modélisateurs écoutent les scénaristes et réciproquement et que le groupe soit assez restreint pour dialoguer vite et en confiance. C. Laisney et N. de Menthière mentionnent le danger de l’hégémonie du quantitatif parce que la communication réduit systématiquement le message aux données quantitatives produites (« la force du chiffre ») en oubliant toute précaution sur les incertitudes et le domaine de validité. O. Mora trouve un peu réducteur l’opposition SHS-Modélisateurs quanti car il existe beaucoup de modélisation en sciences sociales. Par ailleurs, c’est la dynamique du dialogue qui est porteuse de pertinence comme cela a été observé dans diverses études. D. Lacroix et P. Chemineau renvoient à l'approche Agrimonde où il y a eu des rapprochements "dynamiques" entre les deux approches : dans Agrimonde, on mixe les deux dès le départ, on sait quel est le poids des chiffres et on s'en sert. Un des « succès » d’Agrimonde repose justement sur le fait que ces deux approches ont été bien articulées dès le départ et ont fait l’objet des résultats présentés à la fin de l’exercice. N.de Menthière précise que dans le cas d'Agrimonde certaines questions telles que l'usage des sols n'ont pu être complètement traitées, faute de données quantitatives fiables et précises. C'est d'ailleurs en partie ce qui a conduit au lancement d'Agrimonde Terra, qui reprendra, précise P. Chemineau, l’approche complémentaire qualitatif-quantitatif en « asservissant » le second au premier (la quantification est là pour renforcer la plausibilité des scénarios). C. Laisney : retour d'expérience du ministère de l'agriculture où on est parti d'une démarche qualitative complétée par la suite par une modélisation (juxtaposition des deux approches) : les quelques chiffres sortis de l'analyse quantitative ultérieure, bien qu'ayant été présentés avec toutes les précautions possibles, sont ceux que l'on retient in fine de cette étude dans la presse ou autres relais. Très dangereux car ces éléments chiffrés sont les seuls repris et lus par le public, les politiques et donc utilisés pour faire les choix ! Mais par ailleurs, impossible de ne pas communiquer ces éléments chiffrés une fois qu’ils ont été produits ! Articulation qualitatif-quantitatif dans l'élaboration des scénarios du Conseil mondial de l’énergie (Jean-Eudes Moncomble) Le conseil mondial de l’énergie rassemble environ 100 pays dont une majorité de PVD. Objectifs : par rapport aux critères de politiques énergétiques, l'Etat va-t-il s'engager ou non ? Va-t-on développer des marchés à la maille régionale ? L’idée initiale était de rassembler les scénarios sur l’énergie, tels qu’élaborés par les pays membres du CME à titre national ou industriel. Résultat : plus de 1000 scénarios ! Il faudra donc travailler à partir de ce matériau et ne pas inventer un 1001e scénario ! => démarche qualitative. Au lieu de travailler par atelier d’experts, il a été choisi de solliciter les décideurs et acteurs sur leur vision du futur énergétique à 2050 dans des forums régionaux (l'idée était de se démarquer des autres exercices en cours à cet horizon par une démarche bottom-up). Les variables clefs sont alors des questions plutôt globales comme « Est-ce l’Etat va s’engager ? ». Le panel était dominé par les électriciens et l’UE. Travail en 2005-2007 en 20 ateliers dans de nombreux pays (Londres, Pékin…). Volonté de sortir du wishful thinking. Aboutissement à du storytelling et 4 situations selon deux axes (engagement du gouvernement d'une part, Coopération et intégration d'autre part) : Eléphant, Lion, Léopard, Girafe. La modélisation est intervenue à la fin (Enerdata) avec un dialogue dans les divers pays pour ajuster le modèle ; elle a été utilisée comme outil de cohérence et non de prévision (déjà faite par les experts). Il a fallu du temps, beaucoup de transparence ("accepter de mettre le modèle à nu") et de pédagogie pour l'appropriation de ce travail complémentaire. Toutes les données d'entrée du modèle doivent être fournies. En outre, tableaux et chiffres dans les délivrables sont garants de sérieux (pour l'Occident), alors qu'ils ont moins de valeur pour d'autres cultures. Il n'y a pas de chiffre dans le rapport final (les PVD, les USA, n'ont pas publié les chiffres de leur côté, à la différence de la France). La communication a été soignée. Cet exercice a été utilisé ensuite comme cadre pour un nouveau travail en cours. Conclusion et réponse aux questions : crainte de voir revenir les modélisateurs de manière forte (la modélisation rassure mais elle est facilement manipulable sans que cela soit maîtrisé). Le CME réfléchit à l'introduction de la réaction "du citoyen face des politiques énergétiques ambitieuses" dans les prochains travaux : le consommateur sera-t-il résistant ou proactif dans son comportement vis à vis de l’énergie ? Le CME a travaillé beaucoup sur les technologies émergentes par itérations successives ; et chaque groupe d’experts a réfléchi à l’échelle régionale. Le prix du pétrole a été ajusté au niveau de tension prévisible sur cette ressource. Les groupes de travail ont agrégé des experts d’autres horizons comme des hydrologues, des agronomes… Des scénarios inacceptables pour l’UE ont été conservés, comme la poursuite de l’utilisation massive du charbon dans certains pays (Inde par ex.). On peut donc dire qu’il n’y a pas eu de consensus de départ. Ainsi, les Africains ont résisté longtemps à la description d’un « scénario catastrophe » pour ce continent. Mais la méthode a permis de produire des résultats acceptables par l’ensemble des participants. Mobilisation de 400 à 500 personnes dans les forums, 50 personnes dans le comité de pilotage, 10 personnes réellement actives. Durée : 3 ans. Question sur l'intégration du modèle : difficile mais la clé de la réussite est de se donner le temps et d'avoir une utilisation intelligente du modèle (avec des résultats qui incitent les groupes à faire bouger leurs visions). Faire émerger les technologies mobilisées suivant les scénarios est beaucoup plus difficile. Chaque région a présenté ce qui était bon pour elle mais pas pour le Monde. Questions sur le modèle et sur le prix de l'énergie dans celui-ci : le prix du pétrole n'était pas une sortie en tant que telle, mais un prix (le même pour tous les scenarios) a été choisi pour faire tourner le modèle. Remarque de la salle : "Plus le groupe est large, plus les scénarios ne risquent-ils pas d’être tièdes ?" En fait ici, beaucoup de scénarios ne sont pas politiquement corrects. Dans les PED ou les pays émergents les énergies fossiles gardent la part du lion. Il y a aussi un scénario catastrophe pour l'Afrique. Articulation qualitatif-quantitatif : Une nouvelle approche des scénarios du GIEC (Julie Rozenberg) Au début des travaux de scénarisation du GIEC (SRES), la séquence partait de l’économie, qui induisait les émissions, puis la concentration en GES et enfin les scénarios climatiques. Ce mode opératoire avait beaucoup d’inconvénients : long à élaborer, peu utilisable par les décideurs, peu interactif. Dans la nouvelle séquence proposée on part des scénarios de concentration (issus des modélisations), puis on construit les scénarios socio-économiques compatibles et enfin on calcule les coûts d’atténuation et les politiques afférentes. Les Shared socio economic pathways (SSP) sont positionnés selon un référentiel à deux axes : en abscisses, l’adaptation socio-économique, en ordonnées, l’ampleur des émissions. On choisit ainsi 5 scénarios SSPx (cf. tableau 1 ci-après). Ensuite on croise dans une matrice les niveaux de forçage radiatif et les politiques socio-économiques. L’intérêt est de voir les conséquences des choix et les coûts des politiques. On peut aussi raffiner avec des études coûts-bénéfices. Ensuite, on a scénarisé pendant une semaine de storytelling (Ref O’Neill et al, 2012). Ensuite, on fait varier tous les déterminants : Dépendance au Carbone, Stress environnemental, Degré de globalisation, Gouvernance et sociétés...  Tableau 1 : Proposition d’une nouvelle répartition des scénarios du GIEC On a modélisé ce qu’on pouvait modéliser : population, capitaux, technologies, économies, comportements de consommation, marché du travail. Mais pas de critère pour la réduction de l’extrême pauvreté. On a alors choisi deux hypothèses contrastées pour ce critère. Résultat : 286 scénarios avec le critère central du PIB/hab. On a ensuite projeté les scénarios sur les deux axes, puis traitement en data mining (avec la RAND Corp.) pour identifier les facteurs déterminants dans chaque scénario. Il reste cependant un problème dans la cohérence des scénarios parce que, par exemple, le scénario de + 2°C à 2100 implique des émissions négatives soit d’énormes capacités de stockage de carbone dans les sols, ce qui n’est pas réaliste. Conclusion : Un scénario n’est pertinent que par rapport à une question donnée (local vs global ; adaptation vs atténuation). L’idée est de poursuivre les simulations et d’en faire un outil de recherche. Questions et commentaires : Les membres pays de l'OCDE ont construit ces modèles. Beaucoup de critiques des PED lorsque l'on présente ces travaux, même devant des spécialistes du CC. Grandes difficultés pour communiquer à l'extérieur, vers le grand public. Ce sera encore plus difficile avec les prochains scénarios climatiques. Problème de cohérence des scénarios d'émission de CO2. On a en entrée un leader et on part du principe que les autres pays le rattrapent à une vitesse variable => ceci prend le parti d'une seule théorie économique. Le problème est qu’il n’apparaît pas la possibilité d’une économie « verte » combinant croissance et durabilité (explication : il y avait très peu d’économistes dans le groupe). Quelle acceptabilité politique et médiatique ? Aléatoire parce que la communication des résultats (et la pédagogie afférente) n’a pas été faite. Le prospectiviste peut montrer le pire afin d'infléchir l'action pour l’éviter. Par ex. la baisse de la productivité du travail. Les modèles sont construits par des physiciens : controverse sur la crédibilité du dispositif ; n’y a t il pas un danger de voir des physiciens faire de l’économie ? Le vrai danger semble plutôt qu’ils prennent comme référence le modèle dominant de l’économie libérale. Les scientifiques sont aussi poussés à publier le plus vite possible alors même que leurs outils ne sont pas finalisés. Ceci est dangereux. Difficultés de faire valider la démarche par le GIEC : un des problèmes est le refus de prendre en compte des modèles qui ne présentent pas toutes les caractéristiques attendues dans le cahier des charges du GIEC. Les propositions de l’équipe française ont été poliment écoutées mais non prises en compte. C'est le scénario qui s'adapte au modèle et non l'inverse comme cela devrait être. Le critère des 20 % les plus pauvres est-il aussi pertinent que celui du prix du pétrole ? Rappel : la hausse du coût de l’énergie marginalise rapidement des milliards de personnes… Quelles perspectives d’amélioration des méthodes de prospective ? Présentation introductive : synthèse d'études d'évaluation des méthodes de prospective et des pistes d'amélioration proposées (Céline Laisney) Sources: 2 études récentes: Looking back and looking forward (Futures, 2012) Retour critique sur la prospective (cf. article de la revue Futur) Rétro-prospective : on observe depuis les années 1990 une croissance exponentielle de l'usage de la prospective dans tous les secteurs ainsi que des publications sur les méthodes. Mais on trouve beaucoup moins de retours critiques. Quelques publications s'attachent à comparer ce qui avait été prévu et ce qui est réellement arrivé. Il est facile de « se moquer » d’erreurs anciennes (“Speaking movies are impossible”: D. Griffith ; “1930 will be a spendid employment year” : US dpt of Labor). Mais il n'y a pas de véritable analyse sur les causes de ces écarts (exception : dans Futuribles et une analyse de la Prospective 1985 du Plan). Par ailleurs l'intérêt de la prospective est parfois précisément de susciter l'action afin d'éviter que certains scénarios désagréables ne se produisent. Les avantages généralement reconnus de la prospective : Elle permet : une prise de conscience sur certains enjeux ; le dialogue entre acteurs, la création de réseaux ; un certain consensus (convergence) pour bâtir des décisions (accord sur les enjeux) ; l'innovation (la création d’idées, notamment iconoclastes, manière de penser en rupture). L’avantage est donc plus dans le processus que dans le résultat final. Les critiques récurrentes de la prospective : Degré de crédibilité  - Fréquente surestimation de la vitesse du changement technique (technos) - délai d'adoption et inertie des comportements sociaux ; - N'appréhende pas bien les ruptures et les surprises (ex : la chute du mur de Berlin ; le 11 septembre 2011 ; la crise économique de 2008 ; biais politiques (ex « préférence des prospectivistes pour l’industrie »); - Jugements de valeur intégrés plus ou moins de manière consciente dans les scénarios, source de biais. Des propositions intéressantes : des prévisions « fausses » ont joué un rôle d’alarme (ex : le rapport du club de Rome). On retient 3 critères d'évaluation : La qualité "académique" (méthodologie intrinsèque de l'exercice); Le succès (justesse de la prévision à l'épreuve des faits) ; L'impact (quels impacts positifs sur l'organisation ? Appropriation des résultats par les acteurs ?). La question de l'adéquation de l'horizon temporel avec l'objectif (problème quand on intègre des éléments qui évoluent à des échelles différentes dans un même exercice). => Dépend de l'objectif fixé au départ. Questions à se poser à chaque étape du projet pour garantir la qualité de l'exercice (check list) => des critères d'évaluation en utilisant un benchmarking avec d'autres exercices et des critères de résultats (retombées éco, coût/bénéfice…). (Cf. étude sur des exercices réalisés en Colombie). Recommandations : Intégrer les décideurs et les parties prenantes (pas simple, car certains décideurs « savent » déjà), Garantir la transparence des hypothèses, Déboucher sur des stratégies opérationnelles, Assurer le suivi des exercices dans le temps (souvent négligé ; propositions de signposts qui permettent de vérifier l’évolution de scénarios). Débat : laisser la prospective à sa juste place: V. Lamblin : le suivi est souvent plus facile s'il n'y a pas de stratégie, tout dépend de l’objectif de l’exercice de prospective : plutôt exploratoire ou plutôt opérationnel (stratégie d’application). Attention à conserver au décideur les lauriers du choix final : On ne prédit pas, on ne décide pas à la place de. Bien distinguer les étapes de la prospective de celle de la stratégie qui implique des choix. M. Hoummady : au Japon où on a un grand intérêt pour les prospectives technologiques, il a fallu se re-projeter dans l’avenir après la défaite de 1945 ; désir partagé de prévoir et d’être moderne et en même temps constat d’une résignation aux contraintes de la modernité. J. Rozenberg : aux USA, l'idée est de construire le modèle le plus complet, le plus intégré possible. L’approche GIEC est ultra-structurée en unités de modélisation (on fait l’arbre à partir des feuilles) ; la RanD valorise la robustesse des scénarios pour maximiser les réussites (on fait l’arbre à partir du tronc) ; on recherche un maximum de scénarios possibles, on regarde ceux qui conduisent à des échecs pour s’organiser et agir pour les éviter. De nombreux prospectivistes américains font aussi du lobbying selon leurs convictions. D. Rossetti : les prospectives les plus stratégiques sont souvent les moins opérationnels, et vice-versa. Les prospectivistes qualitatifs produisent des visions, sur le long terme et souvent assez générale, les modélisateurs travaillent à plus à court terme et sont soucieux d’applications, souvent sectorielle. Ces deux approches sont vraiment utiles et complémentaires. Il manque peut être aux Européens d’avoir des "roadmaps" : maillon entre les deux approches le Foresight et le Forecast. J.E. Moncomble : attention à l’endogamie des experts. Cela facilite le dialogue mais pas la créativité ni l’entraînement à convaincre des décideurs non sensibilisés. B. David : La prospective exploratoire n'est pas qu'indicative, elle peut s'inscrire aussi dans des boucles de positionnement stratégique, en désignant les signaux précurseurs discriminants des différentes trajectoires possibles ("signposts"), qu'il s'agit de surveiller pour prendre les bonnes décisions adaptatives. A.Guigon : L'important est de démontrer que la prospective est un terreau facteur d'innovation, c'est la clé de la reconnaissance de la prospective. 2. Session de l'après-midi Pratiques, usages et perspectives des scénarios énergétiques en France Rétrospective et réflexion sur quelques exercices de prospective énergétique en France (Dominique Auverlot) D. Auverlot ouvre sur trois remarques : M. Stiglitz rappelle que nous avons la même crise structurelle devant nous, mais avec moins d’argent et de confiance => nécessité de prendre en compte les contraintes budgétaires des Etats et la crise économique ; Nous ne sommes pas dans la bonne trajectoire climatique : « L’objectif de + 2°c devient de + en + irréaliste » (Maria van der Hoeven, Directrice exécutive de l’AIEA ; 11 juin 2012). Grand débat public sur l’énergie prévu par le gouvernement à l’automne ; quelle « vérité » peut-il en sortir ? Possibilité de s'appuyer la méthode des scénarios pour conduire ce débat. Les enseignements du passé : La conférence de l’AIEA de 1956 : le nucléaire doit remplacer le pétrole à moyen terme. Dans les années 70, nouvelle idée : la fission nucléaire et le solaire sont l’avenir ; même si le prix du pétrole devrait baisser continûment…selon la vision française. Années 80 : le retour de l'abondance pétrolière, notamment dans des pays non OPEP. En France, polarisation sur le nucléaire dès les années 70 (Plan). Trois idées dominantes : Le modèle est celui des USA. Il faut remplacer les énergies fossiles. L’électricité peut remplacer toutes les fonctions y compris le thermique. Les erreurs : la croissance des PVD mal vue ; et prix du pétrole à 30 $ (rapport Boiteux 2). Le rapport Syrota (sur les perspectives énergétiques à horizon 2020-2050) mentionne que ce sera difficile d’aller au delà de 2,4 au lieu du facteur 4 prévu => pb de crédibilité. Si l’on veut obtenir le facteur 4, il faut diminuer de 50 % la demande d’énergie primaire de l’Allemagne ! Mais, il n’y a pas d’image simple de l’évolution du mix énergétique dans le monde. On extrapole trop du passé et on ne prête pas assez d’attention à la demande. On devrait travailler plus en « What if  » (méthode britannique classique) et accepter l’idée qu’il y a des cycles dans l’énergie. Les hypothèses macro-économiques sont d’importance cruciale. En France, on importe pour 60 Md¬ de pétrole sur un déficit de la balance commerciale de 70 Md¬ . Nombreux défis pour la France : efficacité énergétique, sûreté nucléaire, technologies, nouvelles lignes transfrontalières, tissu industriel, demande croissante. Energies 2050 : de nombreux scénarios avec des objectifs et des méthodologies variées. Points faibles des études : perspectives, emploi, intégration des énergies intermittentes, financement des investissements. Conclusion : Facteur 4 : objectif indispensable. Problématique énergétique à mettre en débat au plan démocratique. On ne peut pas parler de transition énergétique sur un coin de table. Il faut modéliser les options pour préparer la discussion ; mais la perception du moyen terme par le grand public est limitée. La solution serait de donner des images du futur, appuyées sur des scénarios quantifiés. Mais cela demande du temps. Quelle feuille de route pour préparer les débats ? Il faut des éléments de croissance économique, de contexte mondial sur l’environnement, de prix du pétrole (80 à 200 $), la technologie des voitures et du stockage de l’électricité, les gaz de schiste… Les questions majeures : quelle décentralisation des énergies, rôles des acteurs locaux, résilience face aux chocs externes ? Proposition : partir d’un scénario macro-économique ; appliquer des variantes (nucléaire à 70%, à 50%…), exercice de « What If » selon la santé de l’économie, le prix du baril, la demande sociétale, les technologies… Qu’aurions-nous dit en 1972 au sujet de 2012 ? Un souci permanent : prendre des décisions de moindre regret potentiel et se laisser de la souplesse. Ne pas se fixer aujourd'hui de part du nucléaire à quelque horizon que ce soit mais s'abstenir de compromettre l'avenir. Questions et commentaires: V. Lamblin : en prospective de l’énergie, on sait tout sur l’offre, presque rien sur la demande. Les scénarios de rupture ont des conséquences concrètes sur le mode de vie. Il y a un travail important à faire sur la consommation, documenté et sérieux (aussi pour réconcilier Environnement et Economie). Cela concerne aussi directement le citoyen, c'est donc plus facile à intégrer dans un débat public. E. Vidalenc : Documenter les scénarios notamment en matière de rénovation des logements est stratégique : 400.000 rénovation par an ( !) est l’ordre de grandeur à atteindre. Aujourd’hui nous sommes à un peu plus de 100 000 rénovations lourdes. Mais si l’on parle beaucoup des investissements à mobiliser, il faut garder les ordres de grandeur suivants en tête : les imports énergétiques (principalement gaz et pétrole) en France en 2011 ont pesé 60 Milliards ¬ & L argent est là, il faut savoir comment l orienter vers des travaux d efficacité plutôt que vers des consommations énergétiques. Comment construire des scénarios énergétiques pertinents et acceptables ? Retour d expérience d une recherche action d’élaboration de scénarios coopératifs en France et en Allemagne (Sandrine Mathy) Les questions de méthode sont nombreuses : Quelle légitimité (fonction du demandeur) ? Quelle crédibilité en raison de la dispersion des résultats, des risques d’effet « boîte noire » ? D’où la nécessité de faire un diagnostic à discuter et non à imposer (manque de confrontation des scénarios au regard critique et donc manque d'appropriation par le public ; quelle utilité pour la décision publique ?). Le projet EnciLowCarb (engaging civil society in low carbon scenarios) a été financé par l’UE (7ème PCRD). Partenaires : instituts de recherche, ONGs, en France et en Allemagne. Quatre étapes : Développement intra-groupe (Recherche vs ONGs) ; Validation par les experts ; Mesures et acceptabilité ; Scénarios intégrés. Les modèles et les équipes mobilisés dans les deux pays sont très différents. En France : études sectorielles sur électricité, transports, résidentiel en tenant compte de l’acceptabilité (enquêtes). En Allemagne, démarche similaire mais le questionnaire portait plus sur l’appréciation parallèle du réalisme (Possible/probable) et du souhaitable. Puis construction de 3 scénarios : continuation + 2 paradigmes. Conclusion En France, il existe un fort potentiel d’évolution dans la décision publique ; l’acceptabilité sociale reste difficile à évaluer. Une enquête plus ouverte reste à faire avec un panel complet de citoyens (ici, fait avec des personnes averties en matière de CC => biais de l'étude : car plus forte acceptabilité que dans la réalité de paquets de mesures "Facteur 4"). Retour d'expérience d'un projet visant à développer des bonnes pratiques en matière de scénarisation énergétique (Léo Benichou) Le think tank "TheShiftProject", (“lobby d’intérêt général”), a pour objectif de faire bouger les mentalités en matière de rapport à l'énergie, en s’adressant préférentiellement aux décideurs. L'idée directrice initiale est de ramener la publication des scénarios énergétiques vers la sphère académique, avec ses règles de revue par les pairs, ce qui apportent une garantie de qualité. Il faut aussi proposer des règles pour la standardisation (et la comparabilité) des scénarios. Une communauté scientifique sur la scénarisation énergétique est en cours de constitution, qui regroupe aujourd’hui surtout des physiciens. Le think tank a aussi développé le modèle « Rogeaulito », modèle hybride qui sert de support aux discussions en faisant tourner face à face un modèle de l'offre et un modèle de la demande, pour confronter leurs résultats, mesurer les écarts en ouvrir le débat sur la manière de les réduire. L'objectif est la création de connaissances à partir de ces modèles et de conduire à des publications. Retour d'expérience de l'articulation qualitatif-quantitatif dans le dialogue entre producteurs et utilisations d'un modèle "Logement et énergie" en Europe à 2035 (Marie-Hélène Laurent) Le modèle, d'usage interne à EdF, a pour objectif une projection de la demande en énergie des logements dans le futur, dans différents pays d'Europe. Il s'agit d'un modèle déterministe simple. Prévision de consommation scénarisée (conso d'énergie en Europe). Processus annuel : 4 scénarios de prévision non probabilisés traitant de toutes conso sur les filières électriques + énergies fossiles et biomasse en Europe. La partie "bâtiments et résidentiel" est un des aspects de cet exercice. La construction, pour part interactive, de scénarios par le dialogue entre producteurs et utilisateurs de ce modèle n'est pas toujours aisée, aussi l'expérience a conduit à optimiser la représentation que l'on avait des facteurs influant sur les consommations futures, pour aboutir au schéma suivant : - Premier cercle : déterminants directs (physiques) : les infrastructures, le climat, la démographie, les comportements,…dont les effets sont directement prévisibles et calculables grâce à des "lois physiques", - Second cercle : déterminants indirects (politiques publiques, prix de l’énergie par ex.), pour lesquels on ne dispose que de lois empiriques de cause à effet sur les consommations. En Europe, on travaille sur les équations simples (Excel suffit) parce que les données ne sont pas assez fines. Les variations potentielles sont liées aux scénarios et aux choix des politiques. On met des boucles de cohérence qui permettent de vérifier la pertinence des valeurs retenues. Ce qui est positif : le modèle est explicite, basé sur des lois physiques, amélioré au fil des ans, discussions sur les variables et jamais sur le modèle; il est appropriable par les destinataires. Difficultés: modèle déterministe (les choix de l'opérateur pèsent) ; il faut garder la cohérence d’ensemble malgré des choix contrastés des opérateurs d’où la mise en place de quelques boucles de cohérence Débat : ici, on réalise une prévision servant à prendre des décisions industrielles. Les sorties chiffrées sont indispensables dans ce cas. Exercice décrit : prévision à 2035. Eléments non contrastées : les évolutions démographiques sont les mêmes pour tous les scénarios. Idem, pour le climat = on considère le climat actuel de chaque pays. Il est prévu de faire évoluer dans le temps ces deux éléments pour les prochains exercices. Les exercices de prospective sont généralement publics, mais ces exercices de prévision sont confidentiels (impacts sur des stratégies industrielles). Quels enseignements tirer de ces réflexions et quels messages du Réseau PROSPER formuler dans le cadre du débat énergétique français ? (Nicolas de Menthière et Bernard David) Le contexte du débat énergétique : une nécessité d’agir mais une cacophonie prospective Convergence sur le rôle de la prospective pour réduire l'incertitude en explorant le champ des futurs possibles et construire des visions partagées du futur sur lesquelles les acteurs/décideurs peuvent définir des stratégies et innover. Convergence sur la nécessaire complémentarité ou couplage des approches qualitatives pour explorer large et "out of the box" et des approches quantitatives pour donner de la cohérence et simuler des scénarios de type What if ? Cette complémentarité nécessite du temps pour confronter les regards et les cultures scientifiques (interdisciplinarité) ou sociétales (Nord/Sud) Eviter la consanguinité dans l'élaboration des scenarios La transparence est-elle un mythe ? Les scénarios disponibles donnent-ils la main aux décideurs ? La transparence et la traçabilité sont indispensables mais pas suffisantes. C'est l'appropriation des scénarios par les parties prenantes, les acteurs et les décideurs qu'il convient de rechercher. Aspects qualitatifs : explore-t-on bien tout le champ des possibles ? (c’est l’affaire de tout le monde). Aspects quantitatifs : peut-on croire les chiffres ? Quelle transparence sur les fragilités des données et des modèles ? Sur quel périmètre le modèle assure-t-il la cohérence ? Quelles sont les variables non gérées par le modèle ? Est-on écouté si on n'a pas de chiffres ? Si l’on en a, comment communiquer ? Progrès attendus : quelles pistes pour la recherche ? Quelles améliorations des pratiques ? En matière de communication Quelle utilisation pertinente des chiffres ? Peut-on taire un chiffre pour éviter que les médias ne retiennent que ce chiffre au détriment des scenarios ? Communique-t-on sur les marges d’incertitudes (résultat X, plus ou moins 100 %). Il faut donc préciser la position du chiffre dans le raisonnement. On doit présenter des "ordres de grandeur" et pas des chiffres absolus (comme dans les scénarios qualitatifs). Comment rendre compte d’une année de travail à 50 experts en 20 mn ? De nouvelles pistes pour la recherche pour améliorer les pratiques: Expérimenter de nouvelles méthodes pour favoriser l'appropriation des scénarios. - Pluridisciplinarité - Implication de la société civile…et d’autres acteurs (Org. internationales, ONG, Médias…) Préciser les indicateurs qui peuvent donner du sens à un scénario qualitatif : nouvelle piste de réflexion. Mais tout cela nécessite du temps. => Faire remonter cela au niveau des organismes et des régions dans le cadre des Assisses de la recherche qui seront lancées cet automne par le gouvernement. => Se donner les moyens d'avoir des méthodes de prospectives robustes et ne pas céder à la tyrannie des agendas en publiant prématurément des résultats non finalisés. Publier Il y a des progrès à faire en publication en anglais, en synthèse opérationnelle de la multiplicité des études, en méthodes… Il y a encore trop peu de sorties à l'étranger des travaux français. S'informer de ce qui se fait à l'étranger et de la manière dont la prospective est utilisée => travaux de synthèse. => Un GT sur les méthodologies et les bonnes pratiques à monter. Mot de Conclusion (Domenico Rossetti di Valdalbero) (voir aussi son texte écrit) Il manque encore aujourd’hui en Europe une vision partagée de l’avenir. La prospective est un des lieux où on peut construire un avenir commun. En prospective, il faut être à la fois ambitieux et modeste. La prospective de 2010 sur la Méditerranée ne disait rien d’un printemps arabe potentiel. Combien de prospectivistes ont vu il y a 20 ans que les trois quarts du personnel en Europe travailleraient derrière un écran d’ordinateur ? Nos travaux de prospective ne lient pas la Commission. Mais on commence à publier des COM, documents officiels (transports intégrés, énergie à faible émission de carbone…) sur des questions importantes pour l’UE. Priorités de la prospective : connaissance, consensus, action et soutenir la décision politique. Pour la Commission, l’essentiel est la prise de conscience des enjeux futurs. Toutes nos évaluations d’impacts doivent tenir compte de l’amour de la lettre (belle histoire convaincante au service de la stratégie) et de la force du chiffre (qui permet de se situer, opérationnalité, mise en œuvre). Qualitatif et quantitatif ne doivent donc pas s’ignorer. Il faut donc absolument éviter la dichotomie entre la mécanique du modèle et la liberté des scénarios. Nécessité de ne pas s'ignorer entre communautés. L'UE a de nombreux projets d’études prospectives d’envergure en cours ou à venir : AUGUR : l’UE et le monde en 2030 ; Projet MedPro (en cours). Iknow :   Weaks signals et wild cards (très créative; pour les jeunes!) EFP (European Foresight Platform): réunion à Vienne en septembre 2012, programme à nourrir SPREAD Sustainable lifestyle in 2050 Food Secur Pashmina : sur l’énergie et l’architecture (coordonnée par l’Isis à Rome) Le 10 juillet, deux nouveaux appels d’offres seront ouverts : FP7-SSH-2013-711 : Villes post-carbone FP7-ENV 2013-655 : Research and innovation, réseau européen de prospective dans les domaines du climat et de l'environnement L'Europe a besoin de prospective et elle continuera à la soutenir. Mais les initiatives de terrain restent indispensables : une journée de réflexion comme cet Atelier PROSPER est d'un grand intérêt et d'une grande utilité. Merci aux organisateurs de cet Atelier PROSPER 2012 ! ANNEXE Participants, par ordre alphabétique, avec un mot sur leur rapport à la prospective. Dominique Auverlot (CAS ; Spécialiste en économie de l'énergie) Léo Bénichou (TheShiftProject, think tank présidé par J.M. Jancovici) Philippe Chemineau (Inra / Directeur délégation à l'expertise collective à la Prospective et aux études) Bernard David (CEA/ Prospective "Corporate" ; responsable de l’animation du Réseau Prosper) Marie de Lattre-Gasquet (Cirad / Filières puis Coordinatrice Agrimonde Terra) Hervé L’Huillier (Total / Historien / Le futur est-il prévisible ou inconnaissable par nature ?) Nathalie Etahiri (MEDDE / CGDD/Mission prospective ; animation de la prospective + ouverture extérieur) Emmanuelle Jannès-Ober (Irstea, DPV / Veille scientifique) Christine Jez (Inra / DEPE / Animation d’exercices de prospective) Hugues de Jouvenel (Futuribles / DG : Veille, Enjeux, Formation, Communication, Edition) Antoine Guigon (Onera Civil et militaire / Prospective / Investissements) Moussa Hoummady (Prospective / stratégie / Partenariats au BRGM ; chercheur au CNRS / Nano) Denis Lacroix (Ifremer/ Direction scientifique – animateur de la prospective) Véronique Lamblin (Futuribles / Directrice d’études ; spécialiste transports et énergie) Céline Laisney (CEP / MAAF / Centre de Prospective et veille) Marie Hélène Laurent (EDF / Conso. d’énergie dans les bâtiments : Prospective et prévision) Richard Lavergne (MEDDE / Prospective) Stéphane Manceron (Inra / Projet Agrimonde Terra) Sandrine Mathy (CNRS CIRED / Environnement ; Scénarios Facteur 4) Nicolas de Menthière (Irstea, Directeur de la prospective et de la veille) Jean-Eudes Moncomble (Conseil mondial de l’énergie) Olivier Mora (Inra / DEPE/Territoires) Pierre Papon (Ex Pdg de l’Ifremer ; professeur émérite à l’ESPCI. Comité de rédaction Futuribles) Nathalie Popiolek (CEA Institut de technico-économie des systèmes énergétiques / Recherche) Françoise Potier (IFSTTAR fusion de l’Inrets et du LCPC ; Prospective et veille) Gilles Ragain (CNES / Prospective) Julie Rozenberg (Cired / Scénarios du Giec) Domenico Rossetti di Valdalbero (UE Commission / DG Recherche/Prospective) Julien Vert (MAAF  /Centre de Prospective) Eric  ,:MXfgiÌÏÐÔ   ' ( ðÞÌÞÌÞ½«½«½ÞÌ™Š™q_[M?h¿LjCJOJQJ^JaJh§'hÜÑ5OJQJ^JhST³"hST³hST³56CJOJQJaJh§'h§'6OJQJ^Jh§'6OJQJ^JhST³5CJOJQJ^JaJ#h¿LjhÜÑ5CJOJQJ^JaJ#hST³h§'6CJOJQJ^JaJh§'6CJOJQJ^JaJ#hST³hÜÑ6CJOJQJ^JaJ#hST³hST³6CJOJQJ^JaJhBGÐ6CJOJQJ^JaJgi¥ÌÐ   ' ( L M v Û ] ® LúøóóëßÚÚÒÍÍÍËÁÁÁÍÍ·¯$a$gd%S $¤xa$gd§' $¤xa$gd7v$a$$a$gd§'gdST³ $„h]„ha$gdST³$a$gdST³$a$gdST³El mêmýýý( : ? 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h¿LjhÜÑCJOJQJ^JaJhäo½CJOJQJ^JaJ, Vidalenc (Ademe / Economie & Prospective / Cadre Facteur 4 à 2050)      PAGE  Notes de l'Atelier PROSPER 2012 (Version 5), par Denis Lacroix, Emmanuelle Jannès-Ober, Nicolas de Menthière et al. Page  PAGE 9 sur  NUMPAGES 11 Défis de l'atténuation Sustainability SSP1 importants faibles Fragmentation SSP3 Conventional dvlpt SSP5 Défis de l'adaptation importants faibles Inequality SSP4 Middle of the road SSP2 Tl]l^l_l`lmm m!m8m9m:mOmPm[m\mdmemsmóêèÓÃèèè»¶è®è¢è¢è® $¤x¤xa$gdŠN$a$gdŠNgd¥\ð$a$gd¥\ð$„Uþ„Vþ]„Uþ^„Vþa$gdo<'„Uþ„Vþ&dPÆÿ]„Uþ^„Vþgdo<'„h]„hgdSyÙ „øÿ„&`#$gdSyÙ_l`l‚lŠlØlälÿlmmmm m mmmmmmmmm m!m7m8m9m:mòâÕâÕâÀâÀ­À∈uˆqmq\ULqh¥\ðh¾sFaJ hŠNh¾sF h¾sF6CJOJQJ\^JaJh½oäh¾sF$h¬fç6CJOJQJaJmHnHu(jho<'h¾sF6CJOJQJUaJho<'h¾sF6CJOJQJaJ$h¬fç6CJOJQJaJmHnHu(jhþ*áh¾sF6CJOJQJUaJh¾sF6CJOJQJaJhþ*áh¾sF6CJOJQJaJh¾sF6CJOJQJaJ:mHmJmNmOmPmZm[m\mcmdmemrmsmwmxmymˆm‰m‹mŒmm‘m’mm¨m©mªm´mµm¶m½m¾m¿mÉmÊmÍmÎmÏmÐmâmêØêÑ;¬Í¾¬ÍêØêÑÍêØêØêÑÍ›‡Ñ;¬Í¾¬ÍêØêØÑÍn1h£_h¾sF6CJOJQJ\]^JaJmH sH &h£_h¾sF6CJOJQJ\^JaJ h¾sF6CJOJQJ\^JaJ#h´kÒh¾sF6CJOJQJ^JaJh¾sF6CJOJQJ^JaJh¾sF hŠNh¾sF#h¾sF6CJOJQJ\]^JaJ)h£_h¾sF6CJOJQJ\]^JaJ(smxmymŒm‘m’m©mªmµm¶m¾m¿mÊmÏmÐmãmèmémêmëm÷õ÷÷õíõáõáõ÷÷õ÷÷õõØ$ ƪa$ $¤x¤xa$gdŠN$a$gd¥\ð$a$gdŠNâmãmçmèmémêmëméÐÉÅÁ° h¿LjhÜÑCJOJQJ^JaJhÜÑh¾sF hŠNh¾sF1h£_h¾sF6CJOJQJ\]^JaJmH sH +h¾sF6CJOJQJ\]^JaJmH sH 6&P 1h:po<'°‚. °ÆA!°n"°n#Š$n%°°Å°þ Änð@P¼êO¡s¿GÙ-ÿA B ÿ‰PNG  IHDRAêª9Á pHYs  šœ OiCCPPhotoshop ICC profilexÚSgTSé=÷ÞôBKˆ€”KoR RB‹€‘&*! 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